Est-il temps pour les forces de l’ordre de moderniser leurs technologies corporelles ?
Les caméras corporelles sont devenues un outil essentiel aux forces de l’ordre pour mieux protéger leurs villes. Équiper les agents de caméras portables permet aux services de police d’élargir leurs efforts de surveillance au-delà des déploiements de caméras statiques dans la ville, en leur offrant une vision globale de ce qui se passe dans leurs communautés.
Beaucoup arguent également que les appareils corporels permettent de montrer ce qui s’est réellement passé dans une situation et contribuent à renforcer la confiance entre la police et les citoyens. Bien que cela soit souvent vrai, il est important de se rappeler qu’une vidéo ne suffit pas à tout prouver. L’examen des preuves des caméras corporelles nécessite toujours une analyse et une interprétation approfondies afin de comprendre une situation dans son ensemble.
Malheureusement, c’est sur cet aspect que certains systèmes de caméras corporelles sont loin d’être efficaces. L'impossibilité de récupérer rapidement les preuves des caméras et de compiler des dossiers peut entraîner de gros retards et des frustrations pour ceux qui essaient de comprendre les faits et de faire avancer les processus judiciaires.
Nous allons donc passer en revue certains problèmes couramment rencontrés avec les technologies corporelles destinées aux forces de l’ordre et voir comment le bon investissement dès le départ peut délivrer de meilleurs résultats sur les plans financier et opérationnel.
Gérer le manque d’efficacité des systèmes de caméras corporelles existants
Les systèmes de caméras corporelles destinées aux forces de l'ordre ont beaucoup évolué depuis leur création. Cela dit, les services de police qui ont investi dans ces systèmes il y a des années sont maintenant confrontés aux limites d’une technologie obsolète.
Certains systèmes propriétaires de caméras corporelles disposent de fonctionnalités très limitées. En cas d’incident nécessitant une enquête plus approfondie, les agents doivent rapporter les appareils aux stations d’accueil du commissariat, puis attendre plusieurs heures que les données soient déchargées et prêtes à être examinées.
Une fois que les informations sont accessibles, les policiers doivent encore rechercher et étiqueter manuellement les données. Ils doivent ensuite compiler les dossiers séparément en récupérant les vidéos correspondantes et toute autre preuve afin de pouvoir y accéder facilement plus tard.
Pour garantir l’exactitude et la cohérence de l'étiquetage des vidéos et des données, certains services affectent par ailleurs du personnel de supervision à l’audit et à l’examen de ces mots-clés. Tous ces efforts manuels prennent du temps et mobilisent les ressources.
L'incapacité à retrouver et partager des preuves a de lourdes conséquences
Les preuves d’enquête ne sont pas les seules à exiger cette rigueur. En vertu de la loi sur la liberté d’information (FOIA), les services de police doivent être prêts à traiter les demandes de vidéo provenant de caméras corporelles en seulement quelques jours ouvrables, selon la juridiction.
Si les informations ne sont pas facilement consultables et que les analystes vidéo sont submergés par les demandes, il peut leur être impossible se conformer efficacement à cette exigence réglementaire.
Les conséquences en matière de responsabilité sont lourdes et contredisent l'objectif de la FOIA : fournir des niveaux plus élevés de transparence au public.
Relever le défi de l'augmentation des coûts de stockage
La collecte et la gestion de vidéos à partir d’appareils corporels peuvent sembler décourageantes, mais la mise en place et la maintenance de l’infrastructure serveur stockant toutes les données représentent un gigantesque défi en soi.
Le volume de vidéos et de données collectées n'est pas le seul enjeu : les forces de l’ordre doivent également conserver certaines vidéos pendant de plus longues périodes, ce qui augmente les besoins de stockage. Le coût du stockage peut à lui seul dépasser les plafonds budgétaires et dissuader complètement certaines autorités d’investir dans la technologie portable.
Quelles sont les conséquences de tout cela pour un grand service de police qui gère des milliers d’appareils et de vidéos issues de caméras corporelles ?Sans des investissements technologiques judicieux, la gestion, l’étiquetage, la récupération et le stockage de toutes ces informations deviennent inutilement fastidieux et coûteux.
5 éléments incontournables pour mieux investir dans les caméras corporelles destinées aux forces de l’ordre
Aujourd’hui, il existe des caméras corporelles de pointe spécialement conçues pour les forces de l’ordre et des systèmes de gestion des preuves qui rendent le traitement des informations sur les dossiers plus fluide et efficace, tout en contribuant à réduire les coûts globaux.
Qu’un service de police remplace une ancienne solution ou mette en œuvre une technologie corporelle pour la première fois, voici quelques critères essentiels qui peuvent faciliter la prise de décision et assurer une meilleure pérennité de l’investissement.
1. Une solution conçue pour faciliter la gestion des preuves
Choisissez une solution de gestion des preuves centralisée et évolutive permettant de collecter et importer facilement des données à partir de n’importe quelle source puis de les stocker au même endroit. Cela peut inclure des vidéos provenant de caméras corporelles, des données ou des vidéos de smartphone, des fichiers audio, des images et des documents.
Vous devez également être en mesure d’associer des lieux et des mots-clés à chaque dossier pour pouvoir les consulter facilement plus tard.
2. Un traitement rapide des preuves, où que l'on soit
Donnez à vos agents les moyens d'accéder en toute sécurité au système de gestion des preuves, où qu'ils se trouvent. Ils pourront ainsi capturer, consulter et charger une vidéo dans un dossier directement après un incident.
Ils peuvent également ajouter des notes ou d’autres données utiles, puis les transférer rapidement à des collègues du bureau tout en restant sur le terrain.
3. Des systèmes de lutte contre la criminalité unifiés et flexibles
Envisagez un système à architecture ouverte pour synchroniser la solution de gestion des preuves avec les systèmes de répartition assistée par ordinateur (RAO) et de gestion des enregistrements (RMS) existants.
Au lieu de jongler avec différentes applications en essayant de réunir toutes les preuves, vos agents peuvent rapidement charger des données dans des dossiers à l’aide d’une seule application, ce qui leur fait gagner un temps considérable dans la classification et la gestion des preuves.
4. Sécuriser et simplifier le partage de preuves selon les destinataires
Optez pour un système de caméra corporelle qui vous permet de spécifier l’accès et les droits des utilisateurs sur les documents et les dossiers. Cette approche permet d’améliorer la collaboration avec d’autres agents, avec les enquêteurs et les procureurs, tout en garantissant l’authenticité des preuves grâce à des journaux d’audit numériques.
Avoir la possibilité d’envoyer un e-mail aux citoyens avec un lien sécurisé vers les fichiers simplifie encore davantage les demandes FOIA.
5. Le stockage dans le cloud pour tous les besoins et tous les budgets
Investissez dans un système de gestion des preuves basé sur le cloud pour mieux gérer les besoins de stockage de vos caméras corporelles. Une solution cloud vous permet d’augmenter ou de diminuer votre capacité de stockage facilement, sans vous soucier de l’achat de serveurs et de la maintenance.
Un système de gestion des preuves dans le cloud vous permet également d'opter pour un abonnement mensuel ou annuel plus abordable, ce qui peut alléger les contraintes budgétaires.
Investir dans une solution corporelle adaptée dès le départ
En matière de caméras corporelles, les forces de l’ordre ne devraient pas se sentir prisonnières de méthodes obsolètes.
Les caméras corporelles et les systèmes de gestion des preuves peuvent simplifier la gestion des preuves à tous les niveaux, accélérer les enquêtes, fluidifier le travail dans les services et réduire les coûts à long terme.
Vous songez à investir dans la technologie des caméras corporelles ? Ou vous vous demandez s’il existe un moyen plus rapide et plus efficace de gérer les preuves issues de ces équipements ?
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